Un premier long métrage de qualité qui augure un avenir prometteur, récompensé à la semaine de la critique à Cannes et au festival américain de Deauville
Sophie, trentenaire, se remémore les vacances passées avec son père vingt ans plus tôt sur la côte turque. Elle tente de brosser le portrait d'un homme avec qui elle partageait autant de moments de complicité que de conflits.
Aftersun, par le prisme du souvenir, aborde la question complexe des relations entre parents et enfants, où l'amour côtoie la frustration et la colère. On assiste aux instants de bonheur vécut par Sophie au détour des activités nautiques et touristiques, mais aussi les moments de détresse resentis par Colum, divorcé et ayant eu Sophie très jeune.
Derrière sa simplicité apparente, Aftersun dévoile ses qualités dans les émotions qu'il procure. Film sensoriel, les sons, les couleurs ainsi que les mouvements de ses personnages participent à donner au long-métrage son aura nostalgique et mélancolique. Paul Mescal, découvert dans la série Normal People, trouve ici son premier grand rôle au cinéma et sera pour beaucoup à l'origine de larmes le long des joues ou au coin de l’œil.
Source des images (hors jaquette) : Pexels. Création : Bibliothèque Cavanna
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